texte bernard aulagne

Publié le par vadim serandon

DE L’APPROCHE TERATOLOGIQUE / Un monstre asymétrique dont le dérangement se réalise avec ordre, presque un miracle donné à chaque représentation, comprenons-le, il a bien l’air de parler de nous cet animal !!! Ce dinosaurien en mouvement recherche et trouve des vérités acides qu’il veut partager.

DU SENS / Ici on fabrique des icônes et des reliques non religieux mais modernes ou Le Sueur devient obsolète, Courbet agacé, Léonard de Vinci hésitant, le corps a mal, la vierge s’efface et ce sacré monstre garde le signe, tant pis pour l’art religieux relégué et le poids de l’histoire…

DE L’ÉTAT / L’esquisse préparatoire démontre le projet, le prototype ou le modèle nous dévoile le vrai sens et la représentation de l’ensemble rééquilibre les forces plastiques de l’état qui ne cessera de se renouveler.

DU PROCESSUS / Les médiums variés utilisés ne restent qu’un moyen, ils servent à mieux révéler l’histoire ou la trouvaille, au même titre que la poésie a son pouvoir sublimatoire, les référents sont habilement subtilisés et transformés au profit du sens nouveau, un travail méticuleusement narratif, une abstraction figurative, pour que la conjugaison fabrique un signe nouveau, il faut donc contempler et dépasser le jeu proposé.

DE LA REPRÉSENTATION / Le volume, la sculpture ou l’objet repris, fabriqué ou transformé peut devenir de la peinture ou de la surface dans le travail abouti contrairement à la peinture, qui, le support peint ou la matière, nous raconte de l’espace, c’est donc bien la photographie finale qui nous montrera le statut véritable des signes présentés et leur jeu.

bernard aulagne

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